dimanche 2 septembre 2007
Dans le nombril du monde...
Cusco est une ville tout ce qu'il y a de plus touristique, avec les avantages et les inconvénients que cela peut représenter.
Avantages: pleins d'attractions, d'excursions, de sites magnifiques à voir. On s'est vraiment goinfrés de ruines dans la région, et mêmes pour ceux qui n'ont pas vocation à être archéologues, tous ces vestiges valent vraiment la peine. Autant les ruines en elles-mêmes sont impressionnantes du point de vue architectural et esthétique (les techniques que ces morpions d'Incas ont inventé restent aussi mystérieuses que celles utilisées par les égyptiens), autant elles sont construites sur des sites naturels qui à eux seuls sont un spectacle (et là Sarah vous bassinnera avec sa composition architectonique et l'harmonie des constructions incas avec leur environnement).
Inconvénients: le harcèlement permanent des locaux (ça encore on s'y fait) et les tarifs prohibitifs par rapport au reste du pays (ça on a plus de mal à s'y habituer).
Voici en vrac les noms mythiques (au moins pour nous) des ruines qu'ont à visité : Saqsaywaman, Puca Puqara, Tambo Machay, Qenko, Pisac...
Tout ça à moins d'une heure de Cusco qui en elle même est un monument, pour vous dire à quel point la densité en sites d'intérêt est élevée dans la région.
Après en avoir tant entendu parler, on avait peur d'être déçus par la visite du Machu Picchu.
Celle-ci s'est méritée puisqu'ayant choisi une voie "alternative" (on est des routards ou pas??) pour y arriver (en fait de voie alternative il s'agissait surtout d'un moyen pour éviter de payer les frais faramineux des voies classiques), on a voyagé une nuit entière à travers les villages paumés de la vallée sacrée puis cheminé sur la voie de train pendant quelques heures et enfin monté l'escalier inca menant aux fameuses ruines à 4h du matin.
Mais quel spectacle mes amis!! On a encore vu pas grand chose de ce que peut offrir ce monde, mais cette oeuvre fait sûrement partie des plus belles de la planète.
On ne va pas trop en rajouter de peur de minimiser la splendeur de l'endroit mais s'il vous plaît, allez-y!
Pas mal comme bouquet final...
C'est depuis Madrid qu'on vous écrit maintenant où on est arrivés il y a 2 jours. On est encore convalescents, non pas seulement de la dernière partie mais de tout le voyage... C'est difficile de se réhabituer à ce monde qui est le nôtre mais si différents duquel on a vécu pendant quelques mois.
Zallez devoir supporter nos radotages, nos anecdotes, nos nostalgies durant un ptit moment.
En tout cas merci beaucoup d'avoir été aussi assidus pendant cet été, ça nous a fait vraiment chaud au coeur.
A tout de suite!
Biz.
Les barbus (+1 imberbe).
mardi 21 août 2007
Retour sur une terre fertile...
A un moment faut bien penser à repartir... C'est à regret qu'on abandonne notre suite (35m carrés avec vue sur le lac et une dizaine de fenêtres, eh ouais on se fait plaiz de temps en temps!) pour partir pour la Isla del Sol à proximité de la baie de Copacabana.
lundi 13 août 2007
Une autre planète...
Voici quelques nouvelles après avoir visité le sud ouest de la Bolivie et ce qui constitue la partie la plus méridionale de notre voyage...
Nous avons commencé par Potosi, capitale du département du même nom et ancienne ville la plus riche d'Amérique Latine de par son activité minière.
Et les traces de cette splendeur sont encore vivaces!! On a vraiment beaucoup aimé se balader dans ses petites ruelles à l'architecture coloniale ouvragée, découvrir ses quartiers populaires offrant des vues splendides sur la ville et un contact chaleureux avec les habitants, décidément une des plus jolies villes que l'on ait visité.
Potosi est dominée par le "Cerro Rico", montagne à l'origine d'une grande partie de la richesse de l'Espagne et d'autres pays européens par la quantité d'argent qui en a été extraite... (une légende veut qu'avec tout l'argent extrait des mines de Potosi on aurait pu construire un pont entre la Bolivie et l'Espagne)... Aujourd'hui, les mines sont encore exploitées par des entreprises minières ou des coopératives.
On est donc partis voir dans quelles conditions ils travaillaient et on a constaté, choqués, que nos guides de voyage n'avaient pas menti... Ils travaillent exactement dans les mêmes conditions qu'au XVIème siècle... Pas d'outils mécaniques, tout est fait à la main ou à la dynamite, sans aucun souci pour leur santé...et tout ça pour des clopinettes, les entreprises qui traitent le minerai extrait ne payant qu'une somme ridicule comparé à la difficulté et au temps passé sous terre (parfois 24h d'affilée).
Enfin, on n'en finirait pas de vous raconter les aberrations qui se déroulent au su et au vu de tous à Potosi...(juste pour vous faire une idée, on aurait aussi pu construire un pont entre Madrid et Potosi avec les 8 millions d'indiens et de noirs africains morts dans les mines du Cerro Rico).
Après 2 jours passés dans cette ville ambigüe, nous sommes arrivés à Uyuni pour la visite du salar (désert de sel) du même nom, et de l'extrême sud du pays, tout près de la frontière chilienne... On croyait savoir ce qui nous attendait après les nombreuses photos et descriptions qu'on avait pu en avoir, mais ça été encore plus incroyable que prévu...
Pour commencer, le salar d'Uyuni est le plus grand du monde (11000 km carrés, l'équivalent de 2 départements français).
On garde quand même pleins de cartes postales plein la caboche mais avec une furieuse envie de revenir et d'y passer plus de temps...
Merci à tous de nous suivre si assidûment, ça fait trop plaisir de recevoir vos messages, alors ne vous relâchez pas pour la dernière ligne droite!!
Biz à tous.
Les Barbus...
samedi 4 août 2007
Amboro nous voila !!
On se retrouve dans le fond d'une vallée entourés de montagnes arrondies entrecoupées de canyons.
Impossible de compter le nombre d'oiseaux que Fab aura traqués avec son bébé mais on se souviendra de la chance qu'on a eu de croiser un toucan vert et des perroquets géants (parabas militares est leur nom local).
Un grand bol de nature qui nous a fait du bien!!
Et nous voici depuis hier matin a Sucre, la plus belle ville du pays selon les propres boliviens. Ce qui est sur c'est qu'elle a du caractere avec ses rues toutes blanches, son université parmi les plus réputées et les plus anciennes d'Amérique latine et ses maisons coloniales (notamment la Casa de la Libertad ou a été signé l'Acte d'indépendance de la Bolivie).
Biz a tous.
Les barbus (on n'est plus que deux, fab a eu une poilite aigüe et a perdu toute sa pilosité corporelle).
dimanche 29 juillet 2007
Retour vers... l'Amazonie!
Entre la pampa et la selva, le choix est vite fait, nous voulons voir pleins de bêtes bizarres donc ce sera la pampa.Rien à voir avec celle d'Argentine et ses grandes étendues d'herbe. Ici, il s'agit plutot d'une zone marécageuse aux abords d'une rivière et ressemblant aux images qu'on a de la savane africaine (avec un poil plus de vert quand meme, faut pas déconner, on est en Amazonie!!).
Passage éclair de quelques heures à Trinidad, et masos que nous sommes, on enchaîne sur 12h de trajet (cette fois dans un bus et sur une route 5 étoiles) pour arriver à Santa Cruz de la Sierra où nous sommes en ce moment.
samedi 21 juillet 2007
Bolivie nous voilà!!
Pourquoi repos forcé vous allez vous demander... Ben initialement on était partis pour rester au max que deux jours à Lima, mais c'était sans compter sur ces chers profs et paysans péruviens qui se sont mis en grève et ont décidé de bloquer les routes, notamment celles qui descendaient vers le sud du Pérou et la Bolivie.
Bref, notre décision a été aussi rapide que douloureuse, on a décidé de gagner La Paz en avion (solution beaucoup plus onéreuse que le bus, d'où la douleur...).
On est donc dans la capitale bolivienne depuis jeudi 19. Cette ville est un marché géant!! Où qu'on aille, des stands de tout et n'importe quoi, des vendeurs ambulants, une foule affairée ou non dans les rues... Et pourtant, malgré cette agitation, qu'il est agréable de se balader dans ces rues qui n'en finissent pas de monter et descendre. Sûrement à cause de l'altitude, les gens sont beaucoup plus posés qu'à Lima, en plus, on ressent beaucoup moins l'omniprésence des voitures.
Non décidément, une ville bien agréable, mais avec des contrastes hallucinants... C'est des mondes complètement différents qu'on a visités entre le quartier populaire d'El Alto (qui porte bien son nom puisque c'est le plus haut de la ville) et le quartier bourgeois autour de l'avenue du Prado, où on se serait crus dans une ville européenne (tant par l'architecture que par le style des gens croisés là bas).
Ce matin, escapade vers le site archéologique de Tiwanaku (70 km de La Paz) pour une découverte intéressante de la culture pré-inca du même nom. De là on a eu droit à un premier aperçu de l'Altiplano.
Cette aprem, une autre sortie vers un site naturel nommé "El Valle de la Luna" (alléchant non?), constitué de formations rocheuses naturelles qui "excitent l'imagination" (dixit le Routard ou autres Lonely Planet). C'était sans compter sur le taxi à qui on a confié la mission de nous y emmener et qui ne connaissait absolument pas la route...
Résultat, on s'est retrouvés à prendre trois photos depuis un mirador d'une vallée, certes jolie, mais qui n'avait rien à voir avec le fameux Valle...
Un peu dépités nous voilà de retour vers la ville qu'on quitte demain pour l'Amazonie (A nouveau!!) et un périple de bus de 18h qui nous mènera à RuRRenabaque (à vos souhaits!).
L'aventure continue!!! Yeehaa.
Biz à tous.
Los barbudos.