Enfin sortis de Lima, ou on a bien failli rester bloqués. Vivent les compagnies péruviennes et l'overbooking! Au moins on est prévenus pour le retour en Europe, faudra confirmer et reconfirmer notre billet.
Après une escale à Tarapoto, nous voici donc à Iquitos où le comité d'accueil était plutot déchainé. A peine sortis de l'aéroport, une dizaine de chauffeurs de taxi et de motocarros (sortes de pousse pousse motorisés) nous ont sauté dessus en nous propsant des tarifs plus alléchants les uns que les autres.
Celui que nous avons choisi nous aurait pigeonnés allègrement si on n'avait pas parlé espagnol.
Enfin installés dans l'hotel, on a pu fêter dignement l'annif de fabien dans un chtiot bar a boissons locales a base d'écorces d'arbres ou l'on a même pu improviser de la zik avec deux vieux musiciens du quartier.
Soirée assez tranquille vu que la ville est presque déserte le soir à cause de la San Juan (fête du patron de la ville qui dure toute la semaine).
Après une petite nuit, nous voilà en route pour visiter Iquitos, ou avec chance, un guide très amical nous a pris sous son aile et nous a fait visiter le marché aux épices et herbes médicinales de Belen et le quartier flottant (maisons sur pilotis qui s'élèvent en même temps que le fleuve lors de la crue) .
On le retrouve ce soir pour aller fêter la San Juan accompagnés de la future femme de Ludwig, Ana Maria (Mamaita, il va s'installer ici faire 18 enfants et vivre heureux de chasse et de pêche).On se revoit d'ici dimanche avant que l'on parte avec Richard pour son village natal dans la selva lundi matin.
Biz chaudes et humides comme les habitant(e)s d'ici.
